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PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION (A.E.S.A.)

AGHBALA vous souhaite la Bienvenue au travers de son association AESA sise à Saint-Etienne à l'adresse suivante :

Aghbala Et Ses Amis
Drapeau algerie 240 gif                     55 rue de Molina        Drapeau france 240 gif 1           

        42000 Saint-Etienne

Vous découvrirez sur ce site la présentation et l'actualité de notre association. Vous pourrez obtenir plus d'informations sur nous et nous contacter.

 

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President

La population originaire du village Aghbala est nombreuse dans Saint-Etienne et sa région.

L’arrivée des premiers immigrés originaires d’Aghbala date de longtemps. Cette immigration s’est intensifiée au fil des années. Au départ elle était temporaire. Les hommes venaient travailler quelques mois ou quelques années et repartaient au village. Par la suite elle est devenue de plus en plus définitive, surtout depuis le regroupement familial, mais le lien avec le village ne s’est jamais rompu.

Les « Anciens » avaient créé une association permettant essentiellement le rapatriement des corps et d’aider accessoirement à la réalisation de projets cultuels.

Parmi les personnes issues des dernières générations, un fort besoin de se retrouver, de se connaître, de tisser des liens et de raffermir celui qui les lie au village s’est fait ressentir.

Après plusieurs réunions, une assemblée générale a eu lieu le 17 mai 2014, à laquelle avaient assisté de 20 à 30 personnes issues d’Aghbala et au cours de laquelle a été décidée la création d’une association permettant donc de se retrouver et d’aider à la réalisation de projets culturels, sportifs et humanitaires qui peuvent être utiles au village, ceci en collaboration avec une ou des associations activant à Aghbala.

Cette association est appelée «Aghbala et ses amis». Elle est à caractère laïc et apolitique. Elle est bien évidemment ouverte aux personnes issues d’Aghbala, mais aussi à toute autre personne désirant partager ses projets. Pour le succès de l’association et la réalisation de ses objectifs, une adhésion massive est nécessaire… !!!


A propos d'aghbala

Aghbala en hiver

Aghbala en hiver

 

AGHBALA qui se prononce AGHVALA en kabyle se trouve au coeur de la Kabylie,  à environs 230 Km à  l'est d'Alger.

 

 

Notre  village est situé  entre 600 et 900m d'altitude pas loin de la base militaire française appelée autrefois "1004" (vu son altitude à 1004 mètres) à une cinquantaine de kms de Bougie (VGAYETH-BEJAIA); ville côtière-chef-lieu du département de la Basse Kabylie. Il fait partie de la commune d'Ath Jellil (Beni Djellil). Vous voyez sur la photo un côté de l'ancienne partie que l'on peut appeler "Aghbala le Vieux" qui est dans un état de dégradation très avancé. D'ailleurs, la Préservation-Rénovation des parties ou des quartiers qui peuvent être sauvés pourrait être l'une des priorités absolue de l'association AESA.

AGHBALA (qui s'écrivait ARBALA pendant la colonisation française)  est connu aussi pour sa source d'eau qui porte le nom du Saint dit SIDI EL MOUHOUB (appelé souvent aussi l'AINSER  OUAWAGHVALA), qui d'après la légende était capable de faire jaillir de l'eau des profondeurs de la terre grâce à la magie de sa canne. De la même façon, il aurait fait jaillir une autre source portant le même nom au village voisin appelé Imoula.

Le village d'Aghbala est le plus important village d'Ath Djellil, tant par sa population que par son territoire. C'est l'un des tous premiers villages à posséder une école primaire en Basse Kabylie, ouverte en 1906 d'abord à Thala (terrain offert par le père d'Abdelmalek Sayad à l'Administration) puis  à Inourar.  Aghbala dispose aujourd'hui d'une école primaire et d'un collège (CEM), desservant les deux villages voisins de Tighzerth et Tourkine, de deux mosquées, la première a été construite vers 1500 à Tazrouts, la deuxième récemment à Lmarj Oufella.

Aghbala est le village des familles : Aidli (Ath L'Aidli), Aissaoui (Ath Aissa), Amrouche (Ath Amrouch), Arab (Ath Ouaarab), Boubekeur (Ath Boubeker), Beztout (Ibeztouten), Boughat (Iboughaten), Bouzidi (Akham Bouzid), Berkouki (Iberkouken - Ath Ouramtan), Boucif (Ichitouhen), Bensaci (Ath Saci), Benchikh (OuSlimane ou Ath Slimane), Djoudi (Ath L'djoudi), Chiter (Akham Youcef), Ghanem (Ghanemi - Ath Ouagahnem), Machter (Ath Chitar), Fetissi (Iheddaden), Gaoua (Agaoua - Ath Rabah)), Kournane (Ikournanen), Lachi (Ath Chourfa), Mezaber (Ath Abdelkader), Sayad (Ath Messaoud), Sebaa (Ath smail), Saci (Imekhloufen), Sbai (Isbayîyen), Moulaoui (Ath Iboubghora), Ouchen (Ouchene - Ath Dahmane), Ouidir (Ouaidir - Ath Yidir), Ouizem (Ath Hssayein), Oukouche (Ath Oukouche), Tifra (Ath ouaghliss), Ouaghlissi (Iouaghlissen), Tiar (Ath L'fodil), Tir (faisant partie des Ath Dahmane),  Lahouch (Ath L'haouche), Zemboua (Izembouên (Ath Hmana)) et Zouaoui (Ath Hmana).

On retrouve au milieu du village une maison particulière qui donne une idée sur la profondeur de la tradition kabyle "Akham Inevgui Rabbi", ou "la maison de l'invité de Dieu" qui servait de refuge à tout étranger qui passerai par Aghbala et qui serait contraint de passer la nuit  pour une raison ou une autre, en cas de forte neige l'hiver par exemple. Elle servait aussi d'atelier pour les artisans ambulants spécialisés dans la bijouterie - joaillerie (qu'on appelait comunement Ibeskryen),  qui venaient réparer les bijoux en argent des femmes du village.

Le village possédait plusieurs fontaines dont les plus fréquentées étaient : Tala Ouada (ou Tala Ouajroud), tala ouahfir, tala oufella, tala lkariya, tala ntighramts, ...

Hélas,  certains de ces lieux de rencontres millénaires sont aujourd'hui à l'abandon! 

                                                                                                                                                                                          Histoire

Lâarc yeddan di temghwer, itallay ansi d-yekka !

(Un peuple digne de ce nom doit se pencher sur son passé!)

AGHBALA vient du mot berbère AGHBALOU qui signifie: "la source" ou "source d'eau". De cela on peut déduire que le village avait bien existé avant l'arrivée des Saints de l'Islam. La présence humaine depuis l'antiquité est avérée dans la région. D'après les vestiges que les paysans retrouvent sur leurs champs, les romains avaient instauré un système d'irrigation pour alimenter en eau potable la région d'EL KSEUR où est située la fameuse cité berbère souterraine dite "TIKLAT" : d'où l'expression kabyle très répandue de "l'Ainser OuAghbala". En plus de cela, deux sources qui alimentent en eau potable les habitants du village sont situées sur les hauteurs, ayant respectivement les noms de Ainser Ntshiya non loin du village d'Imoula et Ainser Amokrane à côté des Ath Yemel. La source située à Amazguen appartient à la famille Mezaber. 

En plus du lieu-dit d'Achreqraq qui est situé à l'extrémité Est de la commune d'Ath Jelil, sur une vaste zone plane en contrebas de Tala Moumen, au bord du chemin conduisant de Bounaïm à Feraoun. Il est encore possible aujourd'hui de relever sur place de nombreux vestiges antiques (belles pierres taillées, tuiles, voire ustensiles ou pièces de monnaie,  etc...)

Il en de même à IARICHEN (un hammeau d'Aghbala), des trésors entiers sont enfuis dans les soul-sols de la partie situant entre la fontaine Tala N'tghramt et allant vers Maamrane. On remarque ainsi à différents endroits la présence Romaine dans la région, dont les traces d'un aqueduc long de 11 km (cité par J. Birebent, 1964  "Aquae Romanae". Recherches Hydraulique Romaine dans l'Est Algérien, service des Antiquités de l'Algérie), qui prenait naissance à Aghbala et traversait toute la tribu des Sanhadja (des Iznayens ou actuelle commune de Smaoun), en suivant un contrefort entre le Bou Soumeur à l'ouest et l'Ighzer Oumacin à l'est et qui dessert cette ancienne ville antique de TIKLAT appelée aussi TUBUSUCTU. Birebent publia une description exhaustive des éléménts constituant l'ensemble des entités hydriques de cette ville et a décrit dans les détails ce qu'il avait appelé l'aqueduc de la rive droite de la Soummam qui était alimenté par de nombreuses sources dont la principale est captée au village d'Aghbala (Arbala) . A ce titre il affirmait que la pésence des vestiges de la conduite, étaient apparents partout sur sa trajectoire, sauf sur une distance de  500 m environ, entre le lieu de captage au village Arbala (Aghbala), où fut érigé une fontaine romaine (qui a diparut aujourd'hui), et le lieu de la conduite supposée souterraine. Birebent avait même produit des photos que vous pouvez voir dans la rubrique didée aux vestiges romains sur notre site.

Avant que ces trâces ne disparaissent complètement et avant que les marques ne s'effacent à jamais, il  est à la charge des citoyens d'Aghbala d'aujourd'hui de faire un effort afin de réhabiliter leur patrimoine historique. Nous nous associons totalement à Mme Laoues Souad, qui dans le soucis de la préservation de l'aqueduc d'IFNAYEN, a écrit dans son excellent Mémoire de Magister (L'aqueduc de la tribu de Fenaia, un patrimoine archéologique en péril - page 71 ) ceci : "Cette situation nous interpelle, à plus d'un titre, sur la question de sa revitalisation et sa sortie de l'oubli. cet ouvrage caractérisé par ses valeurs historiques, scientifiques, éducative et culturelle, suscite l'urgence de son identification pour sa protection et sa sauvegarde...".

L'association GEHIMAB : "Groupe d’Etudes  sur l’Histoire des Mathématiques à Bougie", qui fait un excellent travail sur l'histoire de Bejaia et sa région, le cite dans ses recherches à la page  4 de son dépliant (sous le nom "Aïn Arbala, chez les Beni Djelil" que vous pouvez télécharger  par ce lien : Aghbala (Arbala) sur depliant Gehimab

Un livre a été écrit sur le village par Abdelmalek SAYAD (connu aussi sous Malek Ath-Messaoud ou Da Avelmalek) né à Aghbala, sur son évolution et sur les origines des familles qui y habitent. Cet éminent sociologue, fils du village est  connu pour ses multitudes oeuvres sur la sociologie de l'immigration. Ses oeuvres sont traduites dans toutes les langues qui s'interessent à l'étude des Sociétés. Nous sommes actuellement à la recherche de cet ouvrage édité en exemplaires très limités sous le nom "Transformations économiques, sociales, politiques d’un village kabyle : Aghbala". Il a aussi constitué la généalogie des Aït Messsaoud que l'on peut consultée à la Cité nationale de l'histoire de immigration (CNHI) où sont stockés les fonds (tous Les travaux de AS) depuis  2006.

Nos amis de "l'Association Culturelle et Scientifique Abdelmalek Sayad - Aghbalacréée au village est notre partenaire privilégié pour la mise en place de tous les projets communs en direction de Là-bas (du village)

Par ailleurs l'ouvrage  "Le déracinement - la crise de l’agriculture traditionnelle en Algérie" de Sayad Abdelmalek co-édité avec Pierre BOURDIEU  a été rédigé sur la base d'enquêtes réalisées en Algérie, après un long séjour des deux sociologues à Aghbala.

Aghbala à l'origine a été construit en forteresse-citadelle avec deux Portes d'entrée qui désignent deux quartiers qui portent à présent leur nom : Tabourth Ouahfir "Porte d'Ahfir" du côté de Toumlilines et Tabourth N'Bouzid "Porte de Bouzid" du côté d'Akhnak. Lors de la rénovation de la moquée du village en 1966, un manuscrit caché dans une tige d'un bambou "Aghanim"  retrouvé dans un des murs indiquait un âge qui remonte à 465 ans, cela veut dire que le village existait dèjà et possédait un lieu de culte depuis le 15 siecle. Mais la découverte tout récemment dans le village de deux pièces de monnaie en argent datant de 1241, d'après le site Numista (catalogue mondial des pieces et d'échanges), elles correspondent à la série dite Boudjou-Mahmoud II , Soltani-Mahmoud 11 de l'empire Othoman (Algérie - Ottoman Empire - Silver Budju (-1847),  témoigne que le village était déjà peuplé à cette époque et  qu'il était un centre d'echanges commerciaux.

Une chose est certainne, nos parents avaient raconté un fait historique d'une importance capitale : pour manifeter leur mécontement auprès des Romains et de leur puissance, pour avoir capter la source principale du village pour l'acheminer vers Tiklat, nos aieux sacrifaient leus bêtes sur l'aqueduc pour saboter cette entreprise. Le village existait donc bien depuis l'ere Numide de la Berberie.

Le vieux village comptait plusieurs quartiers dont les plus connus sont Tazrouts, Akhnak, Takoutite, Lhara Oufella, Lkaria, Toumliline, Inourar, sans oublier donc Tabourth Ouahfir et Tabourth N'Bouzid . 

A suivre dans nos différentes rubriques dédiées à l'Histoire d'Aghbala !                 


AGHBALA par Satellite

Le Village Aghbala (Arbala Anciennement) fait partie de la commune d\'Ah Jelil à 18 km de Sidi Aich et à 60 km de Béjaia (Bougie, Vgaeth)